Quand le négoce va, tout va!


Le président de la FNEB Albéric Bichot en mode "détente" lors de la soirée "Grandes Maisons, Grands Crus" au château de Chassagne-Montrachet le 24 mars dernier (Photo G.Baroin©)

Juste avant les Grands Jours de Bourgogne, la Fédération des Négociants-éleveurs de Grande Bourgogne (FNEB) annonçait des chiffres historiques…

Un record historique

Pour la première fois de leur histoire, la filière des vins de Bourgogne enregistre un chiffre d’affaires record de 1,32 milliard d’euros*. En hausse de 28 % par rapport à l’année 2020. Toutes les principales zones géographiques affichent une progression.En particulier, les Etats-Unis avec une hausse de 45 %. Ces résultats effacent définitivement l’effet de la pandémie car rapport à l’année 2019, les ventes à l’export enregistrent une croissance de 27 %.

En moins de dix ans, les vins de Bourgogne ont pratiquement doublé leur chiffre d’affaires. Ce chiffre prouve le dynamisme commercial des maisons de vins et des vignerons de la grande Bourgogne.

« Les raisons de ces bons résultats commerciaux sont : la levée des restrictions liées à la pandémie et le retour des clients dans le circuit cafés-hôtels-restaurants, la suspension du conflit commercial entre l’Europe et les Etats-Unis et la levée des taxes, et enfin, l’attrait toujours grandissant pour les vins de Bourgogne, incarnation la plus aboutie de la viticulture de terroir »

Albéric Bichot, président de la Fédération des Négociants- Eleveurs de Grande Bourgogne

En raison de la faible récolte 2021 et surtout du niveau en baisse régulière des stocks les maisons de vins se gardent cependant de tout enthousiasme excessif. Elles sont conscientes que l’activité commerciale sera automatiquement plus calme en 2022. Aussi les maisons de vins sont entrées dans une logique de gestion de la pénurie.

A l’heure où la France enregistre le pire déficit commercial de son histoire, la performance de la Bourgogne viticole vient rappeler que la prospérité d’un pays passe nécessairement par l’export, source de création de valeur dans nos territoires et, en premier lieu, d’emplois pérennes et non délocalisables.

Guillaume Baroin

*Sources FNEB

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