MORGON, PORTRAITS DE LA COLLINE : DOMAINE RUET


Au domaine Ruet, David Duthel produit des vins complexes et de terroir (Photo S. Débarbouillé©)

Si Katy nous ouvre la porte du caveau c’est pour mieux laisser la place à David. Ici, tout est question de relais et magnifiquement orchestré. 

Un peu de DUDU au domaine RUET

Depuis 2010, Katy Ruet et David Duthel incarnent la quatrième génération aux manettes du domaine Ruet.
Katy est comptable de formation. Son positionnement au domaine va naturellement vers la gestion mais également le commerce export. La culture, les vinifcations et le commerce national, c’est le créneau de David. Le vigneron est carré et sans langue de bois.
Cursus classique au lycée viticole de Bel Air, promotion  97. Stage chez Jean Thévenet dans la Mâconnais (Domaine de la Bongran). Ce dernier lui donne  le sens du travail des jus. De la délicatesse et le souci du détail. Un certain  perfectionnisme au final. 

On peut être carré et sensible

David est un enfant de Morgon. D’abord salarié au domaine Ruet. En 2003, il installe en 2003 sur les cinq hectares de son propre domaine, celui du Père Dudu à Morgon. Cinq ans plus tard il revient finalement au bras de Katy à Cercié.
Une ancienne parcelle familiale « L’Evêque  vient compléter l’offre ». Elle tient une place à part. David est amoureux de cette bande de terrain à la géologie si complexe qui possède pas moins de cinq sols distincts!

Le culte du parcellaire

L’arrivée de David permet de diversifier encore plus l’offre du domaine. Trois cuvées de Morgon : Grand Cras, L’Evèque et Douby. Ainsi, le domaine passe de 15 à 20 hectares couvrant principalement le secteur du Cru Brouilly. Ceci étant, « Quand on veut du Chiroubles floral et épicé, on va chez Ruet! » dit-il fier de toutes ces parcelles. Fier également des installations, le domaine est sans concession. Une table de tri vibrante dans le Beaujolais. Cela reste assez rare pour être salué.  

Pas d’avenir sans le  Bio 

Le passage au BIO amorcé en 2019  nécessite  quatre mains salariées de plus et un apprenti en BTS. L’objectif est de convertir leurs quinze hectares, et ce en cinq années. On ne chôme pas à Cercié. Ici, point d’égrappage. « Cela apporte plus de peps et de complexité« . Bref c’est moins ennuyeux. « On a une ligne de conduite. On est reconnu pour nos vins de terroirs, c’est notre force» d’après David.  

Amoureux de leurs terroirs

Les clients ne s’arrêtent pas au domaine par hasard. Le lieu-dit Voujon, est en retrait, caché  entre l’Ardières et les coteaux de Brouilly. Le domaine dispose d’un caveau et d’une salle pour accueillir des groupes de trente personnes environ. En plus un site marchand détaillé permet au passionné d’apprécier toute l’offre du domaine.
A vous de choisir votre chemin de Buvologue.

Stéphane Débarbouillé

« Voujon »
69220 CERCIE-EN-BEAUJOLAIS

Pour aller plus loin : www.ruet-beaujolais.fr 

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